Le socle inter-ministériel des logiciels libres validé en version 2016
Le SILL (Socle Inter-ministériel Logiciels Libres) comprend la liste des logiciels recommandés au déploiement sur les postes de travail des administrations (ci-dessus, un extrait du fichier téléchargeable sur http://pcll.ac-dijon.fr)
Bien que non-obligatoire, le SILL (Socle Inter-ministériel Logiciels Libres) sert de référence pour l’équipement des postes de travail des administrations. Une nouvelle version vient d’être publiée.
Depuis la circulaire du 19 septembre 2012 signée par Jean-Marc Ayrault, alors Premier Ministre, les logiciels libres sont officiellement encouragés dans l’administration. Dans cette logique, le SILL (Socle Inter-ministériel Logiciels Libres) sert de référence pour l’équipement des postes de travail des administrations. Sa version 2016 a été validée lors de la réunion du 11 décembre 2015 du Comité interministériel des Systèmes d’Information et de Communication réunissant la DISIC (Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication) et les DSI ministérielles. Elle vient d’être publiée.
Le SILL comprend en tout premier lieu une liste de 38 logiciels, avec version précisée, pour couvrir tous les besoins courants. La bureautique est ainsi centrée sur la suite LibreOffice et le navigateur Firefox mais comprend des logiciels aussi variés que TrueCrypt (chiffrement de disques) ou Scribus (PAO). Il est cependant précisé : « ce cadre ne fait pas obstacle à l’innovation par essai de nouvelles souches, qui pourront aider à l’évolution du cadre. »
Cette référence intègre également un « clausier » pour les appels d’offres de marchés publics. Le but est de faciliter la rédaction de ces appels d’offres pour les marchés de développement et de maintenance de logiciels libres en donnant des clauses types.
En savoir plus :
– La page officielle du SILL
– Télécharger les logiciels recommandés ou leur liste
Je trouve très intéressant que les travaux interministériels soient accessibles à tous, et parce que les résultats de ses travaux sont souvent pertinents, et parce que cela permet une comparaison avec les travaux que nous menons dans nos entreprises respectives.
Plus nous nous dirigerons vers des logiciels libres, plus nous aurons du poids face aux éditeurs historiques.
Cerise sur le gâteau : la mise à disposition d’un clausier pour faciliter la rédaction des AO.